J'ai toujours adoré les chats. J'en ai eu deux chez mes parents, et quand je me suis installé à Paris, en couple dans un p'tit studio de 25 mètres carrés, ça m'a pas empêché de convaincre ma Cao d'en adopter un. Une en l'occurence.

Naya est donc arrivée dans notre vie en octobre 1997. Pendant un an elle a grandi comme une chatte d'intérieur, mais elle a tout de suite pris goût aux trajets en voiture, voire en bus, train et métro ! On la trimballait partout... Ensuite on a déménagé, elle a commencé à sortir, s'est perdue 13 jours (l'angoisse), et maintenant à Valmondois elle a l'air bien.

Surtout qu'en mai 2001 elle a eu le privilège de nous faire des petits ! Et tant qu'à faire pas deux ou trois, non... Sept ! Cinq mâles, tous noirs comme elle, et deux femelles grises tigrées. Une période magnifique pendant laquelle nous l'avons aidée à les élever. Et pour la remercier et la féliciter du travail accompli, nous avons décidé de ne plus la laisser seule.

Depuis, Socrate, l'un de ses cinq fistons, lui tient compagnie. Une vraie crème qui n'a pas hérité du caractère très... changeant et impulsif de sa maman ! Un bon gros bébé, une panthère miniature, adorable. Sauf en bagnole !

Nous avons placé tous ses frères et soeurs, quatre dans le voisinage (dont deux ensemble), et deux plus loin, l'un suite à une annonce que j'avais mise sur le net. Sa jeune maîtresse nous a envoyé quelques photos...

Et voilà que début octobre 2005, quasiment huit ans après jour pour jour, une mini-Naya vient sonner à notre porte ! Enfin, comme on a pas de sonnette, elle se contente de miauler... Crasseuse et affamée, évidemment nous la recueillons. Le lendemain je vais mettre des petits mots dans les boîtes voisines, à la Poste et l'épicerie, je préviens le garagiste en face de chez nous... Ben que quelqu'un s'avise de venir la réclamer maintenant !!! Trop tard. Arwen (référence au "Seigneur des Anneaux"), fait désormais partie de nos vies... Et elle leur ressemble tellement qu'on présume qu'elle est la petite-fille de Naya, et donc la nièce de Socrate ! Jusqu'à preuve du contraire...